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GROUPE DE RECHERCHE CERAMIQUE, SOCIETE ET PATRIMOINE (GRCSP) – GROUPE DE RECHERCHE CERAMIQUE, SOCIETE ET PATRIMOINE (GRCSP)

Le Programme : Céramique, Société et Patrimoine répond au besoin de la mise en place d’un corpus complet de la céramique archéologique et subactuelle de Côte d’Ivoire. En effet, quarante-deux (42) ans après l’instauration officielle de l’archéologie dans l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, le pays demeure amputé d’un cadre de référence de la description de la céramique, dont la technique encore en vogue, présente des fortunes diverses.

Il est donc urgent pour nous archéologue de documenter ce savoir-faire nécessaire pour la compréhension des sociétés qui ont émergé et prospéré dans la longue durée sur le territoire ivoirien. Les céramiques qui nous intéressent sont issues des sites d’habitat et des amas coquilliers auxquelles il convient d’ajouter les enquêtes auprès des potières encore en activité ou à la « la retraite ». Le choix de l’étude des amas coquilliers et des villages désertés concomitamment à la céramique, dérive du fait qu’ils constituent les traces de la vie quotidienne des populations pouvant aider à comprendre comment l’environnement a été organisé. De même, il ressort spécifiquement pour le sud que la somme des activités humaines, effectuées dans les habitats, constitue la condition de l’édification des coquillères : ce sont les objets qui ont atteint leur cycle de fin de vie qui se retrouvent dans les amas coquilliers. Les aspects techniques de l’étude des céramiques archéologiques et artisanales tel qu’abordés permettent l’identification et la constitution des archives matérielles des régions en présence.  

Aussi, eu égard à la mission de l’archéologie, sciences des choses anciennes, qui est d’étudier l’interaction homme-objet/milieu, le programme dans sa seconde articulation s’étend au Patrimoine. Dans ce cadre il s’intéresse à des sujets variés tels que la matière organique, les produits de traite, le bâti et l’artisanat dont la statuaire constitue un point fondamental. L’association de ces données qui complètent le contexte de la céramique, du Nord au Sud de la Côte d’Ivoire, permet d’apporter une réponse au vide documentaire : problématique actuelle des sciences sociales africanistes. C’est une démarche qui a pour but de valoriser les savoir-faire ancestraux et de sauvegarder des pans importants du patrimoine culturel et intellectuel inconnus ou en voie de disparition. Concrètement, les opérations à mener sont:

  • Répertorier les techniques de transformation des matériaux organiques et inorganiques
  • Répertorier les rites associés à ces techniques;
  • Classer les produits issus de ces techniques en vue de mieux aborder les céramiques archéologiques ;
  • Classer et valoriser les amas coquilliers, le bâti et les produits de traite ;
  • Inventorier et valoriser les productions artisanales anciennes et subactuelles.

Les axes issus de ce programme de recherche se déclinent en divers projets.

AXES DU PROGRAMME

Les axes qui découlent du Programme : Céramique, Société et Patrimoine sont : la Céramique archéologique et artisanale du nord au sud de la Côte d’Ivoire et le Patrimoine culturel et archéologique sur toute l’étendue du territoire.

La céramique est l’art de modeler l’argile pour en extraire des poteries à usage domestique économique ou rituel en les faisant subir une déshydratation par cuisson (Balfet et al. 1983, p.46). Le terme céramique s’applique aux produits ayant pour composition l’argile ou toute terre plastique. Le document céramique apparait dans la civilisation de l’humanité dès le Néolithique. Il va se maintenir sans discontinuité jusqu’à l’époque industrielle. Il constitue de ce fait un indice important pour l’élaboration du passé humain surtout qu’à l’opposé du métal celui-ci ne se corrode pas. La céramique représente grâce à cet atout un témoin important dans la mise en évidence du degré de technicité des populations humaines et des différents contacts noués avec leurs semblables d’autres contrées. Ceci, parce que les objets en terre cuite témoignent de l’activité de l’homme ; aussi les progrès de la céramique et de l’humanité sont-ils deux entités qui vont de pair. C’est pourquoi la poterie occupe une place importante dans l’étude des cultures et de la succession de leurs faciès.

En Côte d’Ivoire l’art de la terre cuite est connu depuis le Néolithique. C’est ce qu’attestent les fouilles archéologiques effectuées à Ettiosika, Kong et Dabou. Elles ont mis au jour des poteries vieilles de 3500 ans, notamment sur le site de Songon Dagbé à Dabou. En outre, l’essentiel des exhumations est constitué de céramique qui montre que toutes les régions de la Côte d’Ivoire ont connu l’art de la terre cuite au cours de leur Histoire. 

Ce fait est renforcé par l’existence de contes mythologiques comme celui-ci qui présente sur l’origine de l’univers un démiurge qui crée « façonne avec de la substance primordiale, la terre, les êtres vivants et les choses ».

Le Programme dans ce chapitre consacré à la Céramique vise à constituer les archives matérielles de cette production pour la Côte d’Ivoire à toutes les époques. Il est indiqué à ce niveau de préciser en partant de la céramique, qu’outre son caractère utilitaire (du point de vue de son usage quotidien comme ci-dessus mentionné) il permet de caractériser les sites archéologiques au plan chronoculturel. L’étude des villages désertés pour la connaissance des céramiques en général (Récipients, Perles, Pipes à fumer) et vice versa recouvre donc une importance particulière. Les sites qui intéressent ce projet sont ceux qui datent du néolithique (quand des datations existent) et surtout des périodes subactuelles. Les enquêtes artisanales y occupent une place de choix. Pour l’heure cinq (5) projets sont identifiés :

  • Projet 1 : Villages désertés et céramiques
  • Projet 2 : Inventaire et typologie des amas coquilliers 
  • Projet 3 : Amas coquilliers et céramiques 
  • Projet 4 : Céramiques artisanales de la zone des savanes (Nord et Centre) de la Côte d’Ivoire
  • Projet 5 : Céramique artisanales de la zone forestière de la Côte d’Ivoire

L’archéologie science par excellence qui produit un discours sur la production matérielle de l’homme, est à la fois une discipline de l’anthropologie, de l’histoire voire du patrimoine notamment c’est-à-dire : de la mise en évidence d’un héritage que l’humanité a en partage.

  • Projet 1 : Sauvegarde et valorisation des amas coquilliers

La prise en compte du volet Patrimoine par ce Programme de recherche se situe aux niveaux de l’Habitats, des rapports Europe – territoire ivoirien, de l’Anthropisation de l’époque précoloniale à aujourd’hui. Les apports des matières végétales, animales et la statuaire sont également privilégiés pour comprendre le contexte archéologique des sites et surtout le rapport Homme-Milieu. On note de même cinq (5) projets à ce niveau :

  • Projet 2 : Rapport Homme-milieu (Contribution à la sauvegarde des valeurs culturelles ancestrales) dans les régions et massifs de Côte d’Ivoire : « Forêt des Marais Tanoé Ehy (FMTE), monts  Mafa Mafou, Zanzan, espace Grand-Lahou – Tabou ».
  • Projet 3 : Patrimoine bâti d’époque coloniale (Habitat)
  • Projet 4 : Traite atlantique / Relation Europe-Afrique
  • Projet 5 : Artisanat ancien (Tissage, sculpture, transformation de la matière organique « liane, cuir, bois … »)
RECAPITULATIF
AXES THEMATIQUES

AXE 1 : CERAMIQUE

  • Projet 1 : Villages désertés et céramiques
  • Projet 2 : Inventaire et typologie des amas coquilliers 
  • Projet 3 : Amas coquilliers et céramiques 
  • Projet 4 : Céramiques artisanales de la zone des savanes (Nord et Centre) de la Côte d’Ivoire
  • Projet 5 : Céramique artisanales de la zone forestière de la Côte d’Ivoire

ANIMATEURS

  • Responsable : Prof. KOUASSI Kouakou Siméon

Membres :

  • Dr. KOFFI Kouakou Sylvain
  • Dr. TOURE Gninin Aïcha
  • Dr. LEBATO To Edith Laetitia
  • Dr. KAZIO Djidjé Jacques
  • Dr. YAO Kouadio Narcisse
  • Dr. ETTIEN N’doua Etienne
  • Dr. KOUAME Affoua Eugénie
  • Dr. SANOGO Tiantio
  • Dr. YEO Mitanhantcha
  • Pr. EHUI Prisca Justine
  • Dr. TOURE Awa
  • Dr. KONE Moussa
  • Dr. COULIBALY Daouda
  • Dr. GNETO  Gbakré Jean Patrice
  • Dr. KOUASSI Kouakou Firmin

AXE 2 : PATRIMOINE

  • Projet 1 : Sauvegarde et valorisation des amas coquilliers
  • Projet 2 : Rapport Homme-milieu (Contribution à la sauvegarde des valeurs culturelles ancestrales) dans les régions et massifs de Côte d’Ivoire : « Forêt des Marais Tanoé Ehy (FMTE), monts  Mafa Mafou, Zanzan, espace Grand-Lahou – Tabou ».
  • Projet 3 : Patrimoine bâti d’époque coloniale (Habitat)
  • Projet 4 : Traite atlantique / Relation Europe-Afrique
  • Projet 5 : Artisanat ancien (Tissage, sculpture, transformation de la matière organique « liane, cuir, bois … »)

Responsable : Prof. KOUASSI Kouakou Siméon

Membres :

  • Dr. KOFFI Kouakou Sylvain
  • Dr. N’Zi Dibié Charles
  • Dr. LOBA Léon Fabrice
  • Dr. KAZIO Djidjé Jacques
  • Dr. YAO Kouadio Narcisse
  • Dr. LASME Yao Jean Térence Gauthier
  • Dr. TOURE Gninin Aïcha
  • Dr. ETTIEN N’doua Etienne
  • Dr. KOUAME Affoua Eugénie
  • Dr. SANOGO Tiantio
  • Dr. YEO Mitanhantcha
  • Pr. KOUAME Atta
  • Dr. AKAFFOU Yao Saturnin Davy
  • Dr. KOUASSI Kouakou Firmin
  • Pr. EHUI Prisca Justine
  • Pr. AMANI Yao Célestin
  • Dr. KPATTA N’Cho Jérôme
  • Pr. LOBA Akou Don Franck Valéry
  • Dr. TOURE Awa
  • Dr. COULIBALY Daouda
  • Dr. GNETO  Gbakré Jean Patrice