COLLOQUE INTERNATIONAL PLURIDISCIPLINAIRE

THEME : PENSEES GENRE EN AFRIQUE : CONTEXTE, ENJEUX ET DYNAMISME

13-14-15 Mars 2024

APPEL A COMMUNICATION

  1. ARGUMENTAIRE 

Le genre ou « rapports sociaux de sexe » (Liebe, 2008 : 15-16) aussi considéré comme « une façon première de signifier le pouvoir » (Scott, 1988 :141), renvoie à un processus qui crée et fixe les différences sexuées tout en les présentant comme naturelles. Son analyse vise à appréhender la façon dont les catégories sexuées, vues comme deux pôles sociaux opposés (Ehui, 2020) s’expriment et déterminent les qualités et positions sociales de chaque sexe. Il met ainsi en avant dans les relations de pouvoir entre l’homme et la femme, des significations culturelles et historiques de la masculinité et de la féminité, puis de l’interdépendance de ces relations et les manières de penser, de sentir et d’agir.

Penser genre, c’est réfléchir sur ce que devrait être le statut de l’homme et de la femme en mettant en lumière les représentations, les pratiques, les logiques, les stratégies et les croyances associées. C’est aussi capitaliser des données et des connaissances, sur la façon dont les identités sexuées sont produites, à travers des discours et pratiques, qui structurent et traversent les différentes sociétés dans le temps. Dès lors, le genre s’assimile à un musée social et culturel, un musée de mémoire effervescente et intarissable dans lequel, chaque culture selon les époques façonne son idéal de masculinité et de féminité.

Ce musée social et culturel, a besoin d’être exploré, ausculté et diagnostiqué par les universitaires. Vu le degré d’intériorisation et ses modes d’expression qui laissent croire à une stabilité inébranlable, le défi scientifique a pour mission de déconstruire et désignifier les clichés des genres (Boutin, 2014) afin de les ré-signifier, réécrire et reconstruire dans un environnement où le « sexe de l’intelligence » a peu de place. Dans la marche vers une société où l’équité, la responsabilité, l’égalité, la parité et même la légalité entre homme et femme sont en construction, la réflexion scientifique a le mérite de se signaler.  Autrement dit, ce colloque interpelle    universitaires de toutes les disciplines, à savoir ; l’Anthropologie, la Criminologie, la Sociologie, la Géographie, l’Histoire, la Philosophie, les Sciences de l’éducation, la Psychologie, l’Economie, le Droit, les Sciences politiques, la biologie, etc. La liste est non exhaustive.

Ce colloque vise à présenter et discuter des résultats de recherches scientifiques sur le genre en Afrique, à accroitre la visibilité des chercheur-e-s qui travaillent sur les problématiques de genre en Afrique et au final à   consolider   des liens de collaboration et de partenariat.

  1. AXES

Pour sa première édition, ce colloque portera sur une palette d’axes, présentée comme suit :

  1. Genre et économie : Si l’économie parle de la manière dont les individus gagnent leur vie en interrelation avec d’autres individus et avec l’environnement naturel alors, genre et économie sont liés par les modèles du comportement humain (Van Staveren, 2021). En d’autres termes, les pratiques économiques reposent sur des modèles de comportements masculin et féminin qui trouvent leur source dans les manières de penser, de faire et de sentir. A cet effet, genre et pratiques économiques, genre et pouvoir économique, genre et division sociale du travail, genre et agriculture, genre et division du travail, genre et foncier, genre et emploi etc. ont des significations culturelles africaines qui ont besoin d’être scientifiquement ausculté.
  1. Genre et politique : le sexe social, autrement dit le genre, chez l’homme et la femme, exprime leurs rôles, fonctions et manières d’être au monde, dans un contexte sociologique et historique donné (Massuz-Lavau, 2014). La politique comme mode de gestion ou pratique de pouvoir, est un espace significatif de différenciation des deux genres dans les sociétés africaines (traditionnelle/ moderne). En tant qu’acteurs sociaux, l’homme et la femme ont des rôles définis et légitimés par des doctrines, idéologies et des pesanteurs socioculturelles du « dedans » et /ou du « dehors ». A cet effet, les attitudes et comportements masculins et féminins sont perceptibles dans leur participation et engagement politiques (élections, nominations dans les instances politiques et prise de décisions). Que ressort cette dualité dans le champ politique ?
  • Genre et pouvoir religieux : Le terrain de la religion est mouvant, traversé par des tensions idéologiques, sociales et politiques (Verschuur, 2015). Ces tensions n’épargnent pas les rôles, fonctions, manières d’être et de faire de chaque sexe dans les institutions religieuses. En effet, dans les religions dites révélées ou non, les symboles, normes, idées, pratiques, croyances, rites et discours développés interpellent les deux genres. Dans cet axe, il importe d’interroger le pouvoir de la religion sur les rapports de genre. Comment les discours et pratiques religieuses influencent les rapports de genre ? Comment ces rapports sont socialisés ? Aussi, le pouvoir des rapports de genre sur et dans la religion. Comment les rapports de genre « laïcs » participent aux changements des rôles, des fonctions, des manières d’être et de faire religieux de chaque sexe ? Il est question dans cet axe de saisir les fondements, les pratiques, les discours de genre, les diversités, les logiques et leur dynamisme.
  • Genre, éducation et insertion professionnelle : L’éducation, qu’elle soit traditionnelle ou moderne ; formelle, non formelle ou informelle, repose sur les caractéristiques biologiques des hommes et des femmes (Richardot, 2021). Dans chaque culture, elle s’exprime par des stéréotypes sexués. Ainsi, l’homme et la femme, le garçon et la fille, suivent des parcours différenciés en famille, à l’école, dans l’emploi, au travail, dans la carrière professionnelle. Réfléchir aux pratiques et discours qui maintiennent cette démarcation éducationnelle et professionnelle de l’homme et de la femme reste l’objectif de cet axe. Elle a pour but de les comprendre et les analyser. Comment expliquer la persistance de cette démarcation sociale ? D’où provient-elle ? Qu’est ce qui la maintient et la rend résistante ? Comment est-elle vécue et interprétée ?
  • Genre et santé : La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social (OMS,1946) déterminé par des facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux (Alla, 2016). Le genre ou construction sociale et culturelle des identités féminine et masculine, et de leurs rapports sociaux, se présente donc comme un facteur à prendre en compte dans la construction de la santé. Cet axe s’intéresse aux relations entre genre et santé en vue d’enrichir les connaissances sur les origines, les pratiques et discours des différences entre les femmes et les hommes dans la santé.
  • Genre, techniques et savoir-faire endogènes : « Nous assistons actuellement à une telle accélération de l’histoire que nous avons l’impression que ce qui était formidable hier ne vaut plus rien aujourd’hui » (Tourneux, 2019 : 2). Les techniques et savoir-faire endogènes sont des produits et connaissances internes tirés du fond culturel d’une communauté et s’opposent à l’exogène (Hountondj, 1994). Cet axe revient à se poser la question suivante : comment le genre intervient-il dans la création, la pratique et la transmission des techniques et savoir-faire endogènes ? Il prend en compte les techniques et savoir-faire culinaires, céramiques, métallurgiques, esthétiques, etc.
  • Genre et environnement : La dynamique environnementale en lien avec la posture humaine transforme les contextes, les modes de pensées et les attitudes. Elle inspire ainsi le paradigme socioconstructiviste fondée sur une trajectoire théorique dévolue aux travaux de Ridley Dunlap (1997) et de Jean-Guy Vaillancourt (1995). Dans une perspective africaniste, Ibo (1994) a toujours présenté la nécessité d’une réflexion épistémique contemporaine sur l’environnement avec des objets en perpétuelle transformation tels que le Genre. Cette relation entre Environnement et Genre fait alors apparaitre de nouveaux questionnements empirique, théorique et méthodologique sur le changement climatique, la biodiversité, l’agriculture, l’agroforesterie, les ressources en eau, la dégradation des sols, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), etc.
  • Genre et criminalité : La réalité du phénomène de la criminalité met en lumière un dimorphisme sexuel (Pons, 2017) qui exprime le rapport à la violence et aux armes (Chauvaud, 2020) par le genre. De plus en plus, la criminalité se conjugue au travers les deux sexes. Tout comme les hommes, les femmes sont aussi impliquées dans les faits criminels. Cette réalité génère inévitablement une dissymétrie qui a besoin d’être questionnée en contexte africain. Comment la criminalité au féminin et au masculin s’expriment-elles en contexte africain ? Comment le dimorphisme sexuel se présente-t-il dans les cultures africaines ? Comment les cultures endogènes africaines influencent-elles cette construction du genre de la criminalité ? Comment la modernité a-t-elle influencée ce dimorphisme sexuel en matière de criminalité en Afrique ? Que disent les statistiques sur le « sexe » des crimes (meurtres, infractions, délits, contravention, etc.) dans les villes et villages africains ?

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

ALLA François, « 3. Les déterminants de la santé », dans : François Bourdillon éd., Traité de santé publique. Cachan, Lavoisier, « Traités », 2016, p. 15-18. DOI : 10.3917/lav.bourd.2016.01.0040. URL : https://www.cairn.info/traite-de-sante-publique–9782257206794-page-15.htm

CHAUVAUD, Frédéric, « Genre et criminalité », Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe [en ligne], ISSN 2677-6588, mis en ligne le 22/06/20, consulté le 09/06/2023. Permalien: https://ehne.fr/fr/node/12341.

DUNLAP, Riley E. The evolution of environmental sociology: a brief history of and assessment of the American experience. International handbook of environmental sociology, 1997, p. 21-39.

FASSA Farinaz, FUEGER Helene, LAMAMRA Nadia et al., « Éducation et formation : enjeux de genre », Nouvelles Questions Féministes, 2010/2 (Vol. 29), p. 4-16. DOI : 10.3917/nqf.292.0004. URL : https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2010-2-page-4.htm

HOUNTONDJI, Paulin J., « Introduction : Démarginaliser », in Hountondji P.J. (dir.), 1994, Les Savoirs endogènes : Pistes pour une recherche, [Dakar], Codesria, 1994, pp. 1-34

IBO, Guéhi Jonas, Perceptions et pratiques environnmentales en milieu traditionnel Africaines : L’exemple des societes Ivoiriennes anciennes. ORSTOM, Centre de Petit Bassam : Abidjan, Ivory Coast, 1994.

LE BRETON D. : Corps et société, Paris, Méridiens-Klincksieck, 1985, et Anthropologie de la douleur, Paris, Métaillié, 1995, notamment.

MOSSUZ-LAVAU, Janine, « 9. Genre et politique. La marche vers l’indifférenciation », dans : Anne Muxel éd., La vie privée des convictions. Politique, affectivité, intimité. Paris, Presses de Sciences Po, « Académique », 2014, p. 169-186. DOI : 10.3917/scpo.muxel.2014.01.0169. URL : https://www.cairn.info/la-vie-privee-des-convictions–9782724614657-page-169.htm

PONS Sandrine, « Les crimes ont-ils un genre ? Étude statistique comparée de la criminalité masculine et féminine en Haute‑Garonne au xixe siècle », Les Cahiers de Framespa [En línea], 25 | 2017, Publicado el 15 octubre 2017, consultado el 09 junio 2023. URL: http://journals.openedition.org/framespa/4424; DOI: https://doi.org/10.4000/framespa.4424

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RICHARDOT, Sophie, « 12.5. Questions de genre en éducation », dans : Pascal Guibert éd., Manuel de sciences de l’éducation et de la formation. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Hors collection Psychologie/Pédagogie », 2021, p. 305-312. DOI : 10.3917/dbu.guibe.2021.01.0305. URL : https://www.cairn.info/manuel-de-sciences-de-l-education-et-de-la-formati–9782807331181-page-305.htm

TOURNEUX, Henry, Les savoirs locaux : comment les découvrir et comment les transmettre. Clément Dili-Palaï. Savoirs locaux, savoirs endogènes : entre crises et valeurs, Editions du Schabel, pp.15-29, 2019. Ffhalshs-02377229f

VAILLANCOURT, Jean-Guy, From human ecology to ecosociology. Environmental sociology: Theory and practice, 1995, p. 3.

VAN STAVEREN, Irene, “Genre et économie : les voies possibles du changement”, in Bisilliat, Jeanne, et Christine Verschuur. Genre et économie : un premier éclairage. Genève : Graduate Institute Publications, 2001, pp. 17-24, DOI : 10.4000/books.iheid.5399

  • APPEL

Ce colloque est une tribune de réflexion et d’expression sur les différentes dimensions du genre pour les enseignant-e-s chercheur-e-s, chercheur-e-s, expert-e-s, promoteur-trice-s d’ONG, d’Associations, de structures publiques et privées, Les sessions du colloque portent sur des thématiques pour permettre à chacun/e d’enrichir ses réflexions, de trouver des réponses à ses questions, d’alimenter son réseau et surtout d’apporter ses contributions.

INFORMATIONS UTILES

  • Modalités de soumission des propositions de communication 

Les propositions de communication devront respecter les critères suivants :

  • Préciser le type de communication : communication orale ou poster ;
  • Titre de la communication ;
  • Le nom de l’axe dans lequel s’inscrit votre proposition ;
  • Les coordonnées de l’/ou des auteur/s.e/es : Nom, prénom, fonction, affiliation et courrier électronique de l’/ou des auteur/s.e/es ;
  • Cinq mots-clés ;
  • La langue officielle du Colloque est le français.
  • Frais de participation

Donnent lieu à un Kit-participants, à 2 pause-café, à un déjeuner et à l’attestation de communication.

  • Enseignants chercheurs et chercheurs : 30 000 F cfa
  • Docteurs, Doctorants et Mastorants : 15 000 F cfa /10.000 F cfa
  • Organismes : 50 000 F cfa
  • Visite Touristique : 000F cfa
  • Frais de publications des actes du colloque

Les frais de publication des actes s’élèvent à 20 000F cfa.

MODALITES DE SOUMISSION

Les propositions de communication en français ou en anglais au format Word présentant les objectifs, la méthodologie et les principaux résultats en 300 mots maximum (Police : Time new roman, taille12, interligne : simple) ;de 300 mots maximum doivent parvenir à l’adresses suivante penseesgenre@gmail.com.

Le colloque se déroulera au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan en Côte d’Ivoire en présence ou en mode virtuel.

Dates

Activités

12 JUIN 2023

Diffusion de l’appel à communication

10 SEPTEMBRE 2023

Date limite de réception des résumés d’articles

20 SEPTEMBRE 2023

Notification d’acceptation des résumés

20 JANVIER 2024

Date limite d’envoi des articles

20 JANVIER 2024

Date d’ouverture de paiement des frais de participation

15 MARS 2024

Date de fermeture des paiements

13, 14 & 15 MARS 2024

Colloque international à Abidjan

10 AVRIL 2024

Textes finalisés et envoi aux instructeurs

25 MAI 2024

Retour des instructions

25 JUIN 2024

Retour des textes finalisés des auteurs

30 SEPTEMBRE 2024

Parution du livre des actes du colloque

 FORMAT ATTENDU DES TEXTES DEFINITIFS :

Pour les consignes d’usage, cliquez sur le lien ci-dessous :

 https://www.rass-pgpa.org/appel-a-contributions/

  • ORGANISATION
  1. Comité d’organisation

Présidente : Dr (MC) Ehui Prisca Justine, UFHB

Vice-présidences : Dr (MC) NDOLY Adouobo Christophe, UFHB

 Dr (MC) DJANE Kabran Aristide, UPGC

 Dr (MC)AGBADOU Joceline-Boli, UFHB

Secrétaire : Dr GBOUGNON Martine, UFHB

Secrétaire adjoint : Dr EKRA Théophile, USP

Rapporteur Principal : Dr ETTIEN N’doua Etienne, UFHB

Rapporteur Adjointe : Dr AMICHIA Affibè woria, UFHB

Trésorière : Dr TOURE Gninin Aïcha, UFHB

Trésorière adjointe : KAKLA Ayakan Leatitia UFHB

Communication : Dr BENIE Alloh Jean Martial Hillarion IPNEPT

                                Dr TIE-BI Guy Roland, UFHB

Membres :

Dr KOUA N’da Lazare, UFHB

Dr TIA Félicien, UFHB

Dr AMANI Ahou Florentine, UFHB

Dr KONE Siatta Epse FOFANA, UFHB

Dr ETTIEN Kouassi Pascal, UFHB

  1. Comité scientifique

Président :  NASSA Dabié Axel Désiré, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

Membres :

AKA Adou, Directeur de recherche, (Côte d’Ivoire)

ALLOU Kouamé René, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

BABADJIDE Charles, Professeur Titulaire, (Bénin)

BOUSSARI VOKOUMA Jocelyne Karimatou, Maitre de recherche, (Burkina Faso)

ETOU Komla, Professeur Titulaire, (Togo)

GNABELI Yao Roch, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

IBO Guehi Jonas, Directeur de recherche, (Côte d’Ivoire)

KOFFI-BIKPO Céline Yolande, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

KONE Issiaka, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

KOTE Lassina, Professeur Titulaire, (Burkina Faso)

KOUASSI Kouakou Siméon, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

KOUDOU Opadou, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

ROUAMBA OUEDRAOGO Bowendsom Claudine Valérie, Professeur Titulaire, (Burkina Faso)

SARR Sow Fatou, Professeur Titulaire, (Sénégal)

YORO Blé Marcel, Professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

ABOYA Narcisse, Maître Conférences, (Côte d’Ivoire)

ADAMAN Sinan, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

ADAYE Akoua Assunta, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

AFFO Fabien, Maître de Conférences, (Bénin)

AGNISSAN Assi Aubin, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

AMALAMAN Djedou Martin, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

AMANI Yao Célestin, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

ASSANVO Amoikon Dyhie, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

BOUABRE Gnonka Modeste, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

DAYORO Zoguehi Arnaud Kévin, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

DIME Mamadou dit Ndongo, Maître de Conférences, (Sénégal)

GUEHI Zagocky Euloge Dalloz, Maître de Recherches, (Côte d’Ivoire)

KAZOVIYO Gertrude, Maître de Conférences, (Burundi)

KOUAME Atta, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

KOUAME N’dri Marie Thérèse, Maître de Recherches, (Côte d’Ivoire)

KOUASSI Kouakou Firmin, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

LALLY Kouadio Alexis, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

OKPO Nassoua Antoine, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

RIVALLAIN Josette, Maître de Conférences, (France)

SADIKI Elie, Maître de Conférences, (Burundi)

SAHGUI Joseph P., Maître de Conférences, (Bénin)

TAPE Sopie Pulchérie, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

TCHIBOZO Romuald, Maître de Conférences, (Bénin)

YAMEOGO Kandayinga Landry Guy Gabriel, Maître de Conférence, (Burkina Faso)

ZADOU Didié Armand, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

ZAGRE / KABORE, Edwige, Maître de Conférences, (Burkina Faso)

ZERBO Roger, Maître de Recherche, (Burkina Faso)

  1. Comité de lecture

Présidente : KOFFI-BIKPO Celine Yolande, professeur Titulaire, (Côte d’Ivoire)

Vice-présidents :

Dr (MC) ZERBO Roger, Maître de Recherche, (Burkina Faso)

Dr (MC) NDOLY Adouobo Christophe, Maître Conférences, (Côte d’Ivoire)

Dr (MC) DJANE Kabran Aristide, Maître Conférences, (Côte d’Ivoire)

Dr (MC) AGBADOU Joceline-Boli, Maître Conférences, (Côte d’Ivoire)

Dr (MC) EHUI Prisca Justine, Maître Conférences, (Côte d’Ivoire)

Membres :

ABOYA Narcisse, Maître Conférences, (Côte d’Ivoire)

ADAMAN Sinan, Maître de Conférences, (Côte d’Ivoire)

TAMBOURA Hamidou, Chargé de recherche, (Burkina Faso)

ACHO Apie Monique, Maitre-Assistante, (Côte d’Ivoire)

AKOUE Yao Claude, Maître-Assistant, (Côte d’Ivoire)

ANDOH Amognima Armelle Tania, Maitre-Assistante, (Côte d’Ivoire)

ASSI Tano Maxime, Maître-Assistant, (Côte d’Ivoire)

DIOMANDE Moussa, Maitre-Assistante, (Côte d’Ivoire)

KESSE Blé Adolphe, Maître-Assistant, (Côte d’Ivoire)

KI Léonce Maitre-Assistante, (Burkina Faso)

KOUA N’da Lazare, Maitre-Assistant, (Côte d’Ivoire)

KOUAME Adjo Sébastienne, Maitre-Assistante, (Côte d’Ivoire)

NDEREYIMANA Edith, Maître Assistante, (Burundi)

AKA Atché Michel, Assistant, (Côte d’Ivoire)

FRANCI Alain Claude Gérard, Assistant, (Côte d’Ivoire)

GNAN Olivier, Assistant, (Côte d’Ivoire)

KOUAKOU Koffi Joël, Assistant, (Côte d’Ivoire)

KOUASSI Fabrice Constant, Assistant, (Canada)

YEO Mitanhantcha, Assistant, (Côte d’Ivoire)